Lipœdème & muscles : pourquoi préserver ta masse musculaire change tout
Découvre pourquoi le lipœdème puise d’abord dans tes muscles et comment préserver ta masse musculaire grâce à des activités douces, des gestes quotidiens malins et une alimentation anti-inflammatoire.
braun céline
5/23/20253 min read


Tu l’as peut‑être déjà remarqué : malgré tes efforts pour manger équilibré, ton corps atteint par le lipœdème semble puiser dans tes muscles avant de toucher à la graisse.
Résultat ? Perte de tonus, fatigue et risque d’aggraver la douleur. La bonne nouvelle, c’est qu’un programme d’activité physique adapté peut inverser la tendance et protéger ta masse musculaire, essentielle pour le métabolisme, la posture et la qualité de vie. On fait le point ensemble.
1. Comprendre la « préférence musculaire » du lipœdème
Le tissu adipeux lipœdémateux est inflammatoire et très résistant aux restrictions caloriques : lors d’un déficit énergétique, ton organisme va d’abord dégrader du muscle et la graisse « normale » avant de toucher aux zones atteintes. Des études montrent une force musculaire réduite et une baisse de capacité fonctionnelle chez les femmes avec lipœdème par rapport à l’obésité classique. ➜ Protéger tes fibres musculaires devient donc prioritaire. (lipedema.net, woundsinternational.com)
À retenir
Le lipœdème ne réagit pas comme la graisse « classique ».
Perdre exclusivement du poids sans sport = risque de fonte musculaire.
Les muscles sont ton principal allié pour soutenir le retour veineux et brûler plus d’énergie au repos.
2. Miser sur des sports qui respectent tes articulations
Cherche le combo renforcement + cardio doux.
Aquagym, aqua‑bike, natation : l’eau masse les jambes, réduit l’inflammation et te permet de travailler en résistance sans impact.
Marche nordique ou tapis inclinés : active les muscles fessiers et cuisses tout en stimulant la pompe veineuse.
Renforcement musculaire avec bandes élastiques ou poids légers : 2 – 3 fois/semaine, axé sur jambes, tronc et dos.
Yoga dynamique & Pilates : améliore la posture, la mobilité et la conscience corporelle.
3. Structurer tes séances pour freiner la fonte
Fréquence : vise 150 min/semaine d’activité modérée + 2 séances de renforcement.
Progression douce : augmente la charge ou la durée de 5 % toutes les 2 semaines.
Repos actif : intègre des étirements, de la respiration diaphragmatique et des pauses jambes surélevées.
Compression : porte tes bas/leggings médicaux pendant l’effort si prescrit ; ils limitent l’œdème post‑séance.
4. Nourrir tes muscles avant et après l’effort
Protéines : 1,2 – 1,5 g/kg de poids corporel/jour (poisson, œufs, légumineuses, tofu).
Glucides complexes autour de l’entraînement pour recharger le glycogène (quinoa, patate douce, sarrasin).
Oméga‑3 & antioxydants : curcuma, fruits rouges, huile de colza ; ils aident à calmer l’inflammation.
Hydratation : 1,5 – 2 L d’eau, +500 ml par séance.
5. Glisser du mouvement « invisible » dans ta journée
Gare‑toi ou descends du bus plus loin : 5 – 10 min de marche bonus à chaque trajet.
Prends systématiquement l’escalier — même avec ton sac de cours ou tes courses.
Promène ton chien plutôt que de le laisser filer au jardin ; profite‑en pour varier les parcours.
Jardinage, peinture, petits travaux de bricolage : ces activités douces font travailler plusieurs groupes musculaires sans y penser.
Vélo pour aller au travail ou au marché : musculaire ou électrique, chaque coup de pédale stimule la pompe veineuse.
Appels en mouvement : met de la musique en cuisinant et danse en même temps.
Micro‑pauses TV/série : entre deux épisodes ou pendant les pubs, squats ou quelques postures de yoga sont vite faits.
Objectif : ajouter 1 500 – 2 000 pas à ta journée sans séance formelle le top c'est les 10 000 pas.
6. Rester à l’écoute de tes sensations & de ton équipe santé. Rester à l’écoute de tes sensations & de ton équipe santé
Douleurs qui augmentent ? Ajuste l’intensité, consulte ton kiné ou thérapeute pleine santé
Sur‑fatigue ou difficultés respiratoires ? Fais un bilan sanguin (fer, vitamine D) et/ou une biorésonance chez nous.
Tiens un carnet : note séances, douleur (0‑10), énergie et sommeil pour trouver le bon équilibre.
En résumé
Le lipœdème complique la perte de graisse, mais conserver — et même développer — tes muscles est à ta portée grâce à un entraînement adapté, une alimentation anti‑inflammatoire et beaucoup de bienveillance. Avance à ton rythme : chaque mouvement compte, et tu mérites un corps fort, confortable et en santé.
(Cet article informatif ne remplace pas un avis médical personnalisé. N’hésite pas à consulter un professionnel de santé formé au lipœdème.)
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