Gérer les repas à l’extérieur quand on a une alimentation particulière (lipœdème, perte de poids, intolérances...)

Tu fais attention à ton alimentation… mais l’été arrive avec son lot d’apéros, de barbecues et de restos entre amis ? Pas toujours évident de concilier plaisir et contraintes alimentaires (régime anti-inflammatoire, sans gluten, diabète, lipœdème…). Et pourtant, c’est possible ! Avec un peu d’anticipation, de bienveillance, et une bonne connaissance de ton équilibre acide-base, tu peux continuer à te faire plaisir sans ruiner tous tes efforts.

Braun Céline

5/8/20252 min read

Les beaux jours arrivent et avec eux les invitations : barbecues, anniversaires, mariages, vacances... Et pour toutes celles et ceux qui suivent une alimentation particulière — que ce soit pour des raisons de santé, de bien-être ou de convictions — ces moments peuvent devenir source de stress. Comment gérer les repas sociaux quand on suit une alimentation anti-inflammatoire, diabétique, sans gluten, ou dans le cadre du lipœdème ou d’un objectif de perte de poids ? Spoiler : c’est possible, et ça peut même devenir plus simple qu’on ne le croit.

1. Une question d’intention, pas de perfection
La première chose à garder en tête : il ne s’agit pas de faire « parfait » à chaque repas, mais de faire au mieux avec ce que vous avez. Une assiette occasionnellement « décalée » n'annule pas tous vos efforts. Ce qui compte, c’est votre équilibre global, pas l’exception.

2. Anticiper sans s’enfermer
Lorsque c’est possible, demandez ce qu’il y aura au menu : cela vous permettra d’identifier les options compatibles avec vos besoins. En fonction de cela, vous pouvez :

  • Manger un peu avant de partir (histoire de ne pas arriver affamé(e))

  • Proposer d’amener un plat à partager (un grand classique !)

  • Visualiser ce que vous allez choisir et ce que vous laisserez de côté

3. L’art de l’auto-sélection joyeuse
L’idée n’est pas de dire « je ne peux pas », mais « je choisis de ». Vous pouvez refuser poliment certains aliments en disant : « Je me réserve pour [ce que vous aimez] », ou « Ça, c’est mon petit plaisir, donc je vais garder de la place ! ». En reformulant positivement, vous restez maître(sse) de vos choix, sans vous priver ni vous isoler.

4. Comprendre l’équilibre acido-basique
C’est une notion clé quand on a une alimentation anti-inflammatoire. Certains aliments — comme les protéines animales, les sucres raffinés, l’alcool — sont dits « acidifiants ». D’autres — comme les légumes verts, les fruits alcalins (citron !), certaines graines — sont « basifiants ».
L’idée n’est pas d’éliminer les aliments acidifiants, mais de les contrebalancer avec des aliments basifiants. Exemple : un apéritif à base de charcuterie ? Pensez à ajouter une belle salade verte ou des crudités citronnées pour équilibrer.

5. Ce n’est pas « tout ou rien »
Si vous êtes dans une démarche de perte de poids ou de gestion d’une pathologie (comme le lipœdème, le diabète ou des intolérances), ne laissez pas une soirée vous faire croire que tout est fichu. Une alimentation particulière, c’est comme une relation à long terme : il y a des écarts, mais ce qui compte, c’est le retour à l’équilibre.

6. Et pour les gourmandes ?
Envie de tout goûter ? Deux options :

  • Mangez une collation rassasiante avant de sortir, pour limiter les envies compulsives

  • Prenez de toutes petites portions, et savourez chaque bouchée. Le plaisir est dans la qualité, pas la quantité.

Conclusion :
Vivre avec une alimentation particulière, ce n’est pas s’exclure. C’est apprendre à faire des choix conscients, avec bienveillance. Et si vous vous reconnaissez dans cette démarche, sachez que vous êtes loin d’être seule.

Chez Thérapeute Pleine Santé, j’en ai même fait mon métier. Et j’accompagne chaque jour des personnes qui cherchent à allier plaisir de manger, santé et vie sociale épanouie.